Alarmes sensorielles de changement de position – Renseignements sur les dispositifs de contention et la sécurité des patients

Les maisons de soins infirmiers ont un héritage durable dans le domaine des soins de santé : elles fournissent des soins infirmiers qualifiés essentiels, des soins de rétablissement, de réadaptation et d’assistance aux populations les plus vulnérables. Ces populations vulnérables comprennent les personnes souffrant d’une nouvelle invalidité ou d’une invalidité de longue durée, d’une maladie chronique ou en phase terminale, d’une déficience cognitive, de fragilité ou de débilité. Elles sont souvent incapables de défendre leurs intérêts, elles ne peuvent pas demander de l’aide et dépendent de soins infirmiers qualifiés et de services de rétablissement ou de réadaptation pour anticiper et répondre à leurs besoins. Les résidents admis dans les maisons de soins infirmiers ont besoin de soins 24 heures sur 24 pour répondre à leurs besoins personnels et quotidiens en matière de soins de santé, dans le cadre d’une culture qui promeut la sécurité et des capacités fonctionnelles optimales. Il existe des différences dans leurs systèmes et ressources de soutien social, économique et de défense des intérêts.

Bien que l’on connaisse l’ampleur du fardeau que représentent les soins aux résidents, les maisons de soins infirmiers ont de la difficulté à répondre aux besoins des résidents en raison d’une dotation minimale en personnel infirmier et d’un équipement insuffisant pour assurer des environnements de soins personnalisés et sûrs. Pour soutenir ces organisations, le personnel administratif et clinique doit intégrer des technologies qui soutiennent et améliorent les soins infirmiers, répondent à la liberté, aux droits et aux besoins fonctionnels des résidents, et accroissent la sécurité et réduisent les préjudices, tels que les chutes et les blessures liées aux chutes.

Des règlements nationaux et étatiques sont adoptés pour établir des normes de soins et protéger le public. Ils sont approuvés par les Centers for Medicare and Medicaid Services (CMS) et les départements des États qui régissent les maisons de soins infirmiers. Si les règlements ne sont pas respectés, les maisons de soins infirmiers sont citées pour des défauts qui doivent être corrigés afin de répondre aux normes de soins. En outre, les CMS publient des lignes directrices qui influencent les pratiques et les politiques administratives des maisons de soins infirmiers. Parfois, l’interprétation et l’adoption au niveau de l’établissement ont été mal comprises et appliquées de manière inexacte. Par exemple, certaines maisons de soins infirmiers ont éliminé les alarmes sensorielles de changement de position des plans de prévention des chutes par crainte de citations réglementaires, de défauts, de pénalités de remboursement et de mauvaises cotes de rendement. Ces décisions ont laissé un vide dans le filet de sécurité pour leurs résidents. Curbell Medical Products, Inc. consacre ce document à combler cette lacune dans les maisons de soins infirmiers, à offrir des précisions et des options pour promouvoir la sécurité, les capacités fonctionnelles et le bien-être des résidents, et à améliorer les ressources du personnel infirmier. Curbell Medical Products, Inc. s’engage à informer ses clients sur la meilleure façon d’utiliser les produits qui soutiennent à la fois la pratique clinique et la sécurité et les capacités fonctionnelles des résidents. Les thèmes abordés comprennent 1) les faits sur les chutes et les blessures liées aux chutes dans les maisons de soins infirmiers, 2) les règlements actuels des CMS appuient l’utilisation de détecteurs de mouvement avec alarme sensorielle dans la prévention des chutes et 3) les recommandations pour rétablir l’intégration des détecteurs de mouvement avec alarme dans la prévention des chutes.

Patricia Quigley, PhD, MPH, APRN, CRRN, FAAN, FAANP, FARN

Infirmière-conseil

1. Faits sur les chutes et les blessures liées aux chutes chez les résidents de maisons de soins infirmiers.
En 2018, les CDC ont rapporté que les données sur la mortalité liée aux chutes chez les adultes de 65 ans et plus avaient augmenté de 31 % entre 2007 et 2016. Plus alarmant encore, c’est dans le groupe d’âge 85 ans et plus que le taux de mortalité augmente le plus rapidement (3,9 % par année)1. Par ailleurs, les CDC nous ont informés que ce groupe d’âge est celui qui connaît la croissance la plus rapide aux États-Unis, avec des projections qui atteignent environ 8,9 millions en 2030. Une personne âgée sur quatre tombe chaque année et les chutes entraînent souvent des blessures qui nécessitent des soins d’urgence (3 000 000 de personnes par année), une hospitalisation (800 000 personnes par année), puis des soins en établissements de soins de courte et de longue durée.

En 2016, 1 347 600 résidents ont reçu des soins dans des maisons de soins infirmiers. Il y avait 15 600 maisons de soins infirmiers aux États-Unis et 1 700 000 lits autorisés2. TLes employés les plus fréquents dans les maisons de soins infirmiers sont les aides (63,9 %), puis les infirmières auxiliaires (22,4 %), suivies des infirmières autorisées (11,9 %). Les aides constituent la plus grande partie de la main-d’œuvre des maisons de soins infirmiers. Elles fournissent des soins directs aux résidents, mettent en œuvre des pratiques de prévention des chutes et interviennent pour secourir les résidents qui tombent. Imaginez que vous soyez dans une maison de soins infirmiers, que vous soyez âgé, que vous présentiez une déficience cognitive, que vous soyez seul, que vous tombiez sur le sol froid, que vous ne puissiez pas appeler à l’aide, que vous ne puissiez pas vous relever après une chute, que vous soyez blessé et que vous pleuriez. Si l’on passe de l’imagination à la réalité, pour une personne âgée, une chute est effrayante, dévastatrice et bien trop fréquente dans tous les établissements de soins, mais surtout dans les maisons de soins infirmiers. Comme l’exige l’ensemble minimal de données 3.0 des CMS, les chutes sont signalées à partir de la période écoulée depuis l’admission ou depuis l’évaluation précédente, selon celle qui est la plus récente3. Les statistiques de l’état civil et de la santé pour 2015-2016 révèlent que 16,1 % des résidents ont fait une chute et que 14,4 % ont passé une nuit à l’hôpital. Parmi les résidents des maisons de soins infirmiers, les chutes sont plus nombreuses chez les résidents de longue durée (19,1 %) que chez les résidents de courte durée (13,5 %)3.

Les chutes sont la principale cause de fracture de la hanche, et au moins 300 000 personnes âgées sont hospitalisées chaque année4. Outre la fracture de la hanche, le traumatisme crânien est l’une des blessures les plus graves observées dans la population des maisons de soins infirmiers. Cependant, une population à risque encore plus importante est celle des résidents dont les blessures liées aux chutes sont connues.

Hoffman, et al., (2019)5 ont mené la plus grande étude de cohorte rétrospective des données de réadmission de la base de données nationale des réadmissions du Hospital Cost and Utilization Project pour examiner les tendances parmi les patients hospitalisés qui sont tombés, et leurs blessures dues aux chutes après leur congé de l’hôpital et « Position Sensory Alarms – Patient Restraint and Safety Insight » de Patricia Quigley, Ph. D., maîtrise en santé publique, APRN, CRRN, FAAN, FAANP, FARN, infirmière-conseil les réadmissions à 30 jours pour les années 2013 et 2014. La population à l’étude était composée de bénéficiaires de Medicare, de bénéficiaires des services à l’acte de Medicare et de Medicare Advantage âgés de 65 ans et plus, de personnes ayant subi des blessures liées aux chutes et de personnes présentant une déficience cognitive. Au total, 8 382 074 patients ont été admis à la suite d’une chute (appelés « chuteurs »). Par groupe d’âge, 24,4 % avaient entre 65 et 74 ans, 36 % entre 75 et 84 ans et 39,6 % avaient 85 ans et plus. En outre, 65,7 % étaient des femmes et 27 % présentaient une déficience cognitive. Plus de la moitié (59,2 %) de ces chuteurs ont été transférés dans une maison de soins infirmiers spécialisés. Les réadmissions à l’hôpital en raison d’une chute étaient plus fréquentes pour les patients admis dans les maisons de soins infirmiers (17,1 %), par rapport à ceux ayant obtenu leur congé avec soins à domicile (16,4 %) ou à ceux ayant obtenu leur congé sans soins à domicile (11,7 %).

Il est essentiel de souligner ces constatations, car ces résidents sont connus pour faire des chutes. Ils courent le risque le plus élevé de chutes récurrentes et de blessures subséquentes et doivent être protégés contre une nouvelle chute. En cas de nouvelle chute, la perte des capacités fonctionnelles ou de vie pourrait être encore plus importante. Le personnel infirmier des maisons de soins infirmiers doit disposer d’une technologie intégrée pour protéger les résidents contre les chutes. Curbell Medical Products dispose d’une gamme de technologies pour aider le secteur des maisons de soins infirmiers à protéger cette population vulnérable à haut risque.

2. Les règlements actuels des CMS appuient l’utilisation de détecteurs de mouvement avec alarme sensorielle dans la prévention des chutes
Dans les établissements de soins de longue durée, l’utilisation d’une alarme de changement de position pour surveiller les mouvements d’un résident est considérée comme un moyen de contention. “Les alarmes de changement de position sont des dispositifs d’alerte conçus pour surveiller les mouvements d’un résident. Ils émettent un signal sonore lorsque le résident bouge d’une certaine manière.” En 2017, les CMS ont déterminé que les chutes ne constituent pas un comportement d’automutilation ou un symptôme médical justifiant un moyen de contention. Les résidents ne doivent pas être retenus pour éviter une chute. Un moyen de contention limite la mobilité d’une personne6. Des études sur l’efficacité des alarmes pour prévenir les chutes ont été menées en milieu hospitalier. Bien que les données probantes sur l’efficacité ne soient pas robustes, le personnel infirmier continue d’affirmer que ces alarmes sont efficaces pour l’avertir de la chute d’un patient7. Cependant, la technologie est nécessaire pour aider les infirmières à réagir avant qu’un patient/résident ne tombe. Il est important de noter que les alarmes n’ont jamais été conçues pour prévenir les chutes. Elles ont été conçues pour déclencher l’intervention du personnel infirmier, mais aucune étude n’a été menée sur la rapidité avec laquelle il réagit aux alarmes de lit.

Bien que les CMS aient des spécifications qui déterminent quand les alarmes de changement de position constituent des moyens de contention6, ils reconnaissent également que les alarmes sont une intervention parmi d’autres dans la boîte à outils de prévention des chutes. Les CMS autorisent l’utilisation d’alarmes de changement de position dans le cadre d’un programme de prévention des chutes, à condition qu’il ne s’agisse pas d’une intervention primaire ou secondaire. Veuillez noter ce qui suit : “Les établissements doivent mettre en œuvre des plans de prévention des chutes complets et axés sur les résidents pour chaque résident présentant un risque de chute ou ayant des antécédents de chutes. Bien qu’il ne soit pas interdit d’inclure des alarmes de changement de position dans un plan, elles ne doivent pas être la principale ou la seule intervention pour prévenir les chutes. Si le personnel de l’établissement décide de mettre en place des alarmes, il doit documenter leur utilisation afin d’aider le personnel à évaluer les habitudes et les routines du résident. L’utilisation de ces dispositifs, comme toute intervention de planification des soins, doit reposer sur une évaluation du résident et faire l’objet d’un suivi continu de l’efficacité. Les alarmes de changement de position ont été utilisées pour surveiller les mouvements d’un résident dans un fauteuil ou un lit, etc. Cependant, le personnel et la supervision doivent être suffisants pour répondre aux besoins du résident et le personnel doit être vigilant afin d’intervenir rapidement en cas d’alarme. Les alarmes ne remplacent pas la supervision nécessaire. Les établissements doivent prendre des mesures pour déceler les problèmes qui exposent le résident à un risque de chute et mettre en œuvre des approches pour aborder ces risques d’une manière qui permette au résident d’atteindre ou de maintenir le plus haut niveau possible de bien-être physique, mental et psychosocial.” (CMS, State Survey Operator’s Manual, p. 313)7.

En outre, le site Web des CMS propose toujours des ressources sur l’utilisation des alarmes dans les maisons de soins infirmiers. Par exemple, deux ressources sont accessibles : le Safety Program for Nursing Homes: On-Time Falls Prevention de l’Agency for Healthcare Research and Quality (AHRQ), (2017)8. Cette ressource contient une feuille de travail pour l’auto-évaluation de la prévention des chutes, conçue pour aider le personnel à déterminer les processus et structures actuels utilisés par la maison de soins infirmiers pour prévenir les chutes et cerner les lacunes et les points à améliorer (p. 1). La contention et l’état des alarmes (p. 7) sont inclus dans la feuille de travail comme faisant partie du processus d’évaluation après une chute d’une maison de soins infirmiers. La ressource en ligne a été créée à l’origine le 20 octobre 2017 pour aider les maisons de soins infirmiers dotées de dossiers médicaux électroniques (EMR) à identifier les résidents à risque de chute. Cette ressource contient des outils destinés aux équipes multidisciplinaires des maisons de soins infirmiers pour aider à prévenir les chutes. Accessible à : https://www.ahrq.gov/patient-safety/settings/long-term-care/ resource/ontime/fallspx/index.html.

The Falls Management Program: A Quality Improvement Initiative for Nursing Facilities9. Voir Alarm Use (utilisation de l’alarme). Ce programme interdisciplinaire de gestion des chutes a été conçu pour aider les établissements de soins infirmiers à fournir des soins personnalisés et axés sur la personne, et à améliorer les processus et les résultats de la prise en charge des chutes grâce à des outils de formation et d’amélioration de la qualité. L’utilisation d’alarmes est abordée pour prévenir les chutes depuis les fauteuils roulants et les lits. Pour aider le personnel des maisons de soins infirmiers à surveiller les résidents grâce à la technologie des détecteurs, il est recommandé d’en installer dans les chambres afin de mieux surveiller les chutes récurrentes, de détecter les mouvements des résidents, d’installer des alarmes de changement de position ou de pression sur le lit, le fauteuil ou le fauteuil roulant, et des alarmes pour prévenir l’errance (p. 9 ou 15). Accessible à : https://www.ahrq.gov/sites/default/ files/publications/files/fallspxmanual.pdf.

3. Recommandations pour rétablir l’intégration des détecteurs de mouvement avec alarme dans la prévention des chutes.
L’ensemble de la population des maisons de soins infirmiers dépend du personnel infirmier pour l’aide à la mobilité, et des technologies ont été approuvées depuis au moins 2005 pour offrir aux résidents un filet de sécurité pour la prévention des chutes. Ces technologies constituent un filet de sécurité pour les résidents qui peuvent ou ne peuvent pas être redirigés grâce à des fonctions permettant de déclencher l’intervention du personnel infirmier. Cependant, l’interprétation incorrecte des lignes directrices des CMS a entraîné un exode de la technologie nécessaire pour aider le personnel à intervenir et accroître la sécurité des résidents – alarmes à proximité du poste de soins infirmiers, cartes format de poche permettant au personnel infirmier de se rendre là où il doit être, et capteurs de localisation permettant au personnel infirmier de se rendre plus rapidement sur le lieu d’origine de l’alarme.

Curbell Medical Products, Inc. est bien placée pour rééduquer le secteur des soins de longue durée sur les alarmes de pointe de changement de position et d’intervention du personnel infirmier, sur l’utilisation de ces produits au point de service et pour soutenir l’intégration confiante des clients dans le cadre de programmes complets de prévention des chutes. Curbell Medical Products, Inc. affirme que l’interprétation dominante des lignes directrices des CMS compromet et nuit à la sécurité des résidents. Ces actions ont conduit les établissements à supprimer complètement les alarmes, laissant les patients en danger, sans même mettre en place des systèmes de surveillance qui ne déclenchent pas d’alarme sonore dans la chambre, mais qui sont capables d’avertir silencieusement le personnel du poste de soins infirmiers par l’entremise du système d’appel infirmier. Les alarmes de pointe de changement de position et d’intervention du personnel infirmier constituent un élément important des plans de soins interdisciplinaires personnalisés de prévention des chutes.

Il existe des lignes directrices cliniques qui regroupent les systèmes d’intervention du personnel infirmier et l’équipement de protection pour l’aide à la mobilité du résident depuis le lit, le fauteuil et la toilette. Ces systèmes d’intervention du personnel infirmier font également partie intégrante de la protection des résidents présentant une déficience cognitive, de délire aigu et de démence chronique, qui sont des facteurs de risque indépendants de chutes10. Ces résidents présentant un risque élevé sont capables de se déplacer dans leur lit, mais ont besoin d’une aide à la mobilité pour se déplacer dans leur lit et se transférer. Ces résidents nécessitent une surveillance accrue et une anticipation des besoins en matière de soins, car ils sont incapables d’appeler à l’aide ou de participer à leur programme de prévention des chutes. Les résidents atteints de troubles cognitifs qui ont besoin d’une aide à la mobilité pour se déplacer dans leur lit et se transférer peuvent avoir besoin d’une surveillance accrue et d’une anticipation des besoins de soins, car ils sont incapables d’appeler à l’aide ou de participer à leur programme de prévention des chutes. Si la gravité de la déficience cognitive varie des pertes de mémoire à la confusion légère, en passant par les troubles cognitifs graves, il n’existe pas un seul type de technologie qui convienne à tous les patients – mais les alarmes de changement de position permettraient au personnel de mieux réagir. En conclusion, Curbell Medical Products, Inc. est prête à apporter son aide et s’engage à collaborer avec les organisations pour intégrer des systèmes d’alarme à capteurs dans le cadre d’un plan de soins personnalisé de prévention des chutes, pour détecter lorsqu’un résident a besoin d’une aide à la mobilité et pour consigner la rapidité de l’intervention de l’infirmière. Une alarme de changement de position ne doit pas être utilisée de manière universelle pour tous les résidents, mais doit faire partie d’un plan de prévention des chutes. La technologie d’appel infirmier et de détection de mouvement de notre société respecte l’intimité et l’autonomie des résidents, répond aux besoins en matière d’aide à la mobilité et de sécurité, et peut être modifiée pour augmenter ou réduire les combinaisons de produits en fonction de l’évolution de l’état des résidents, afin de maximiser la sécurité.

À propos de Pat Quigley
Patricia Quigley, Ph. D., maîtrise en santé publique, APRN, CRRN, FAAN, FAANP, FARN, infirmière-conseil, est à la fois infirmière clinicienne spécialisée en réadaptation et infirmière praticienne en santé des adultes. Elle est l’ancienne directrice adjointe du VISN 8 Patient Safety Research Center of Inquiry et l’ancienne chef adjointe des services de soins infirmiers pour la recherche au James A. Haley VA Hospital. Ses contributions à la sécurité des patients, aux soins infirmiers et à la réadaptation ont été mises en évidence à l’échelle nationale, l’accent étant mis sur les innovations en matière de pratique clinique destinées à promouvoir l’autonomie et la sécurité des personnes âgées. Depuis plus de 40 ans, la Dre Quigley exerce dans le domaine des soins infirmiers de réadaptation, dont 32,5 ans au sein de la Veterans Administration. Elle agit à titre d’experte de la sécurité des patients pour la réduction des chutes et des blessures auprès de l’American Hospital Association, de la Washington State Hospital Association, de l’Alaska State Hospital and Nursing Home Association et de leurs réseaux d’engagement hospitalier (Hospital Engagement Networks), aujourd’hui appelés Hospital Improvement Innovation Networks. Elle a également agi à titre d’experte en matière de prévention des chutes et des blessures liées aux chutes pour le National Falls Toolkit 2013 de l’AHRQ et pour le Reducing Serious Injurious Falls on Medical Surgical Units de l’Institute for Healthcare Improvement en 2008 et 2013. La Dre Quigley est membre du Patient Safety Standing Committee du National Quality Forum (NQF) et ancienne membre du Patient Safety Complications Steering Committee du NQF, nommée par l’American Nurses Association (ANA).

References
1. CDC. (2018). Morbidity and Mortality Weekly Report: May 11, 2018/67(18); 509-514. Available: https://www.cdc.gov/mmwr/volumes/67/wr/mm6718a1.htm#T1_down
2. CDC. (2019). National Center for health Statistics, Vital and health statistics, Series 3 (43). Available https://www.cdc.gov/nchs/data/series/sr_03/sr03_43-508.pdf
3. Harris-Kojetin L, Sengupta M, Lendon JP, Rome V, Valverde R, Caffrey C. Long-term care providers and services users in the United States, 2015–2016. National Center for Health Statistics. Vital Health Stat 3(43). 2019.
4. CDC Home and Recreational Safety: Important Facts about Falls, accessed May 22, 2019. https://www.cdc.gov/homeandrecreationalsafety/falls/adultfalls.html
5. Hoffman, G.J., Liu, H., Alexander, N.B., Tinetti, M., Braun, T.M., & Min, L.C. (2019). Posthopsital fall injuries and 30-day readmissions in adults 65 and older. JAMA, 2(5):e194276.
6. CMS (2017) State Surveyor Operators Manual. Rev 11-21-17 https://www.cms.gov/Regulations-and-Guidance/Guidance/Manuals/downloads/som107ap_pp_guidelines_ltcf.pdf
7. Resnick, B., & Boltz, M. (2019). Optimizing function and physical activity in hospitalized older adults to prevent functional decline and falls. Clinics in Geriatric Medicine, 35; 237-251.
8. AHRQ (2017). Safety Program for Nursing Homes: On-time Falls Prevention. Available: https://www.ahrq.gov/patient-safety/settings/long-term-care/resource/ontime/fallspx/index.html
9. Taylor, J.A., Parmelee, P., Brown, H., & Ouslander, J. (2005). The Falls Management Program: A Quality Improvement Initiative for Nursing Facilities. https://www.ahrq.gov/patient-safety/settings/long-term-care/resource/ontime/fallspx/index.html
10. Sillner, A.Y., Holle, C.L., & Rudoph, J.L. (2019). The overlap between falls and delirium in hospitalized older adults. Clinics in Geriatric Medicine. 35(2): 221-236.